TECHNIQUES ANCIENNES DE LA PEINTURE À L’HUILE
Une Connaissance Approfondie
La restauration de peintures de chevalet requiert une connaissance approfondie des techniques anciennes de la peinture à l’huile. Celles-ci ont évolué au cours des siècles, de même que la restauration. Une règle fondamentale s’impose à tout restaurateur : LA REVERSIBILITÉ.
Toute intervention doit pouvoir être enlevée dans l’avenir sans causer de dommage à l’œuvre et chaque restauration doit être la plus respectueuse possible de l’œuvre peinte et de son support.
La Technique
des techniques anciennes de la peinture à l’huile
Une œuvre est composée de divers matériaux, ceux-ci pouvant être très différents selon les époques et le restaurateur adaptera son intervention en fonction. Après diagnostic l’intervention se fera au cas par cas selon l’œuvre.
Avant tout on envisage la conservation (consolidation et refixage du support, de la couche picturale, ponctuel ou global) pour enrayer le processus de dégradation en cours.
Le choix des matériaux pour la restauration se fera en fonction de chaque œuvre et de ses spécificités, colles traditionnelles ou colles aux résines synthétiques, un large panel de solvants spécifiquement choisis pour chaque œuvre, etc…
Une analyse aux rayons ultraviolet ou/et radiographique est envisageable pour l’investigation dans les couches inférieures peintes, non visibles, si cela s’avère nécessaire dans le cadre strict de la restauration.
La collection la plus exhaustive
Une collection de pigments anciens
Nathalie Beurier possède une collection de pigments anciens, voire disparus. Malachite, jaune indien véritable en boules, bleu de smalt, Lapis Lazuli, etc…qui peuvent s’avérer opportuns pour la retouche, selon l’époque du tableau.